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Le 10 / 05 / 2025

Revue de presse Av. Match

 
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​Photo  : Michel D. Photographie  archive  -  Dariel BERNAL  (Angers sco - FCC)

 

Art. NR du 10 Mai. 2025

Dariel Bernal, travailleur de l’ombre au rôle crucial à Chauray

Auteur de cinq buts tous aussi importants les uns que les autres, Dariel Bernal a parfaitement su se mettre au service d’un collectif chauraisien en position de valider sa montée en N2 ce samedi 10 mai.

Chauray - Angers (b)

Dans un coin de sa tête, Dariel Bernal s’imaginait sans doute avec une autre feuille de statistiques au moment de faire les comptes. « Je m’attendais à marquer plus parce que les attaquants, on recherche toujours ça », sourit le natif de Cienfuegos, à Cuba.

Sa saison, pourtant, illustre très bien ce Chauray leader au moment d’aborder les deux dernières rencontres. Auteur de cinq buts, celui qui est arrivé en France à six ans à Luçon, avant de s’installer à Fontenay-le-Comte, a surtout inscrit cinq réalisations cruciales : trois lors de succès 1-0, une autre lors d’un succès 2-1 et une autre pour ouvrir la marque face à La Châtaigneraie, lors d’une victoire 2-1. « À chaque fois que j’étais attendu, j’ai marqué », glisse celui qui a aussi tâté, tout jeune, la balle de baseball, sport national cubain.

« Je fais les efforts de l’ombre »

Sous la houlette de Fabrice Fontaine, Bernal, arrivé l’été dernier d’Anglet après une montée en N2, s’est aussi adapté à un style de jeu qui a d’abord été articulé autour de ce bloc défensif à solidifier. « Au début, j’ai vu qu’on pouvait marquer autant de buts qu’on pouvait en prendre. Il manquait un socle et le coach a voulu le construire sur la première partie de saison. Vu mon profil, ça me dessert un peu et je savais que j’aurais moins d’occasions de m’exprimer, mais il fallait ça », poursuit l’attaquant formé au Mans.

Loin de baisser les bras, Bernal s’est, comme beaucoup de ses coéquipiers, parfaitement plié à ce rôle presque un peu nouveau, pas toujours reconnu à sa juste valeur. « Je fais les efforts de l’ombre. Dans les statistiques, ça se voit moins, c’est sûr, mais ça se voit plus sur les résultats », raconte celui qui, lors du dernier match à Vertou, s’est signalé par un but presque purement chauraisien dans le style : un pressing déclenché seul, poussant le défenseur adverse à la faute après un six mètres joué court.

Capable aussi de sauver des buts sur sa ligne, comme à Laval à la mi-avril, ou de ne pas ménager ses efforts défensifs, l’ancien de Vierzon s’est vite pris au jeu avec le reste de ses camarades. « Après la victoire à Nantes, j’avais dit dans le vestiaire que ce succès nous servirait pour la suite. C’était un premier déclic, j’avais senti quelque chose. Nous, personne ne nous attendait et l’effectif a su se construire au fur et à mesure », pose Bernal, seul buteur ce jour-là en Loire-Atlantique.

« Ce que j’aime surtout, c’est gagner »

De chassé, Chauray est ensuite passé à chasseur, après ce revers frustrant face à Sablé. Avant de redevenir le chassé, donc, lorsque Nantes s’est incliné à la TA Rennes. Comme un symbole. « À chaque fois qu’on a joué contre le leader ou une équipe de haut de tableau, on les a battus. Mais dès qu’on était attendu, par contre, on est tombé », pointe celui qui s’est fixé l’objectif de retrouver ce niveau de N2 qu’il a déjà connu.

La venue de la réserve d’Angers, ce samedi 10 mai, peut d’ailleurs envoyer les siens au paradis, si les planètes s’alignent. « Moi, j’aime bien ces matchs face aux réserves. Souvent, il y a du jeu », évoque Bernal, qui ne serait pas contre, forcément, un ou plusieurs buts en plus à son compteur. « Mais moi, ce que j’aime surtout, c’est gagner », reprend-il. Parce qu’une montée, ça vaut toutes les statistiques du monde.

Samedi 10 mai à 18 h.

Le groupe : Abese, Blancheton, Bouquet, Cissé, Woum Woum, Sacko, Chibah, Do Rogeiro, Yoncourt, Lemoine-Clément, Bernal, Alic, Guiheneuf, Zidane, Djikine, Hochedez.

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Photo  : Michel D. Photographie  archive  -  Tobias WOUMWOUM  (Angers sco - FCC)

Leader de National 3 avant de recevoir la réserve d'Angers ce samedi 10 mai,

Chauray a bâti cette saison abouti avec des moments clés. 

Retour sur cinq d'entre eux avec Fabrice Fontaine, l'entraîneur.

Chauray - Angers (2)

Ce samedi 10 mai pourrait, en fonction de l’issue, devenir une date majeure dans l’histoire du FC Chauray. Leader, le club deux-sévrien peut en effet valider sa montée en N2 en cas de succès face à Angers et, dans le même temps, de défaite de la réserve de Nantes face à La Roche Vendée.

Une issue que les hommes de Fabrice Fontaine ont su construire au gré d’une saison marquée par quelques temps forts. Rétrospective avec l’entraîneur chauraisien.

Maintenu de peu sur la saison précédente, Chauray se lançait à domicile, face à une solide équipe bretonne. Le but de Cissé dans le temps additionnel (90e + 3), lui, a fait basculer cette soirée dans le bon sens. « Sur ce match, on était dans l’incertitude, l’inquiétude même, surtout face à un gros morceau qui venait finir deuxième de sa poule de N3 en Bretagne. Il fallait être présent et sur ce match, on a su montrer des valeurs mais aussi de la qualité. Ça a donné le tempo. »

Chez l’Étoile Maritime, formation de R2, Chauray a vu son parcours s’arrêter d’entrée (0-0, 5 t.a.b à 3). Une défaite fondatrice, qui a donné une capacité de rebond stupéfiante au collectif chauraisien. « J’ai l’impression d’avoir un groupe qui a des ressources après avoir fait face à une injustice ou un coup du sort. On a eu un but refusé à la fin, alors qu’on a dominé tout le match, dans un contexte particulier. Ce sentiment, ça nous a animés toute l’année. Cela nous a permis de faire le dos rond ensuite, notamment en janvier. »

Face à la qualité de la formation nantaise, les Deux-Sévriens ont sans doute débloqué pas mal de choses ce 19 octobre, en s’imposant 1-0 et en prouvant la capacité de cette équipe. « Ce match, c’est presque une référence en termes d’approche, de niveau de jeu, d’intensité mais aussi sur toute la concentration, l’abnégation et la rigueur que les joueurs ont mis. Cela a enlevé un petit tabou de se dire qu’on pouvait le faire en dehors de nos terres chauraisiennes. On a aussi montré que face aux gros, on était présent. »

À La Châtaigneraie, pour leur deuxième déplacement de suite, les Chauraisiens ont su se sortir du piège pour définitivement se propulser vers le haut, après une série de huit matchs sans défaite. « On savait que c’était un terrain très compliqué pour jouer, avec un public ardent. En plus, on a évolué pendant près de 45 minutes à dix. Il a fallu aller chercher des ressources et ça a forgé le groupe, aussi. On a des valeurs de combativité, parce qu’on n’a pas des joueurs de National et qu’on n’est pas, aujourd’hui, un club de N3. On sera peut-être un club de N2 avant d’en être un de N3 ! »

 

Le 26 avril, après avoir perdu les rênes à domicile face à Sablé, Chauray est allé s’imposer en Loire-Atlantique, trouvant la faille grâce à Bernal (0-1). « C’était face à une équipe qui devait absolument gagner pour son maintien. Quand l’adversaire commence à s’enfoncer, on sait qu’un but est synonyme de victoire, souvent. Mais ce n’était pas simple : il a fallu cravacher pendant 15-20 minutes pour maintenir le score. Sur cette rencontre, on s’est offert la possibilité de marquer et de gagner. On a mis énormément d’intensité et on a joué les coups à fond. »

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