Art. nr : 21 Avril 2025

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Chauray doit se servir de l’injustice pour avancer

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Battu par Sablé samedi 19 avril (0-1),

Chauray doit capitaliser sur ce sentiment d’injustice sur ces trois derniers matchs que les hommes de Fabrice Fontaine

vivront dans la peau du chasseur, désormais.

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FC Chauray :  0

Sablé FC :  1 
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Pendant de longues minutes après le coup de sifflet final, les Chauraisiens sont restés sur le terrain. Tête basse et chaussettes baissées après être allés au bout d’eux-mêmes, les hommes de Fabrice Fontaine semblaient comme sonnés par une soirée pas vraiment comme les autres, samedi 19 avril, avec cette victoire de Sablé (0-1) au terme d’une rencontre riche en rebondissements. « Penalty non sifflé, carton rouge, but refusé : en 20 ans de carrière dans le monde pro, je n’ai jamais vu ça », pestait l’entraîneur chauraisien, très remonté envers le corps arbitral.

Ce sentiment s’est aussi vite mêlé avec celui de la fierté, eu égard à la prestation livré pendant 75 minutes vécues en infériorité numérique. Entreprenants et bien en jambes, à l’instar d’un Chibah dans tous les bons coups, les locaux étaient tout près de trouver la faille. Et ce, même privé du remuant Luyinga, grand artisan de cette fin de saison haletante. « Je vais leur demander de rester mobilisés malgré cette injustice. Et quand vous êtes face à l’injustice, il faut être très costaud mentalement. Surtout quand vous arrivez sur les trois derniers matchs », embraye Fabrice Fontaine, qui a vu ses joueurs multiplier les situations chaudes en première période, que ce soit par Bernal (2e), Chibah (23e) ou encore Alic (27e).

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« Une équipe taillée pour aller au-dessus »

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Lanterne rouge au coup d’envoi, Sablé n’avait d’ailleurs pas grand-chose à opposer dans ce premier acte, l’ancien professionnel Julio Donisa semblant bien esseulé en pointe devant dans ce système à trois défenseurs centraux. « On sait que c’est la meilleure équipe athlétiquement. Force, vitesse, volume de courses… On savait qu’en contre, on allait jouer sur un fil. Et c’est ce qui est arrivé », analysait Julien Sourice, le coach adverse.

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Son choix de faire rentrer l’expérimenté Simaga et de sortir le jeune Gillet, déjà averti et soumis à la pression du stade après avoir subi la faute initiale de Luyinga, s’est avéré décisif. « En deuxième période, ça a été bien mieux. Mais face à la meilleure défense, j’ai cru que l’on n’allait pas marquer. Sur les centres, ils sont là. Sur les deuxièmes ballons, ils sont là. Dans le duel aérien aussi ! C’est une équipe taillée, sans doute, pour aller au-dessus. Mais dans ce championnat, on a arrêté de faire des pronostics », glissait l’ancien joueur d’Angers.

« Chaque match a sa vérité »

Chauray, de son côté, va désormais basculer dans la peau du chasseur, avec la réserve de Nantes dans le viseur, deux points devant avec neuf unités en jeu. À trois journées de la fin, la position est inconfortable, forcément, surtout avec la suspension à venir de Luyinga dont le rouge direct, bien que sévère, peut laisser craindre une fin de saison prématurée. Mais le football se nourrit aussi de ces moments.

Un collectif dos au mur, animé d’un esprit de revanche, peut parfois réaliser l’impossible. Chauray le sait bien, d’ailleurs, avec ce but de la montée en N3 en mai 2023 à Saint-Jean-d’Angély, inscrit à l’ultime seconde. « Bien sûr que ça va nous renforcer. Cet arbitre, je peux peut-être même le remercier parce qu’il nous aide à vouloir et devoir nous surpasser maintenant. Je le remercierai à la fin de championnat, gentiment. On va devoir trouver des ressources qu’il a générées aujourd’hui, des sentiments que l’on n’avait pas, qu’il va falloir transformer en détermination maintenant. Chaque match a sa vérité », martelait Fabrice Fontaine, déjà tourné vers ce déplacement à Vertou, samedi 26 avril.

Car cette soirée face à Sablé, nul doute que ses joueurs ne la digéreront pas de sitôt. Mais elle pourrait bien être, aussi, celle qui déclenche ce petit supplément d’âme pour rejoindre l’échelon du dessus.

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Art. nr : 20 Avril 2025

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Chauray, un scénario de mauvais film face à Sablé

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Réduits sévèrement à dix dès le quart d’heure de jeu, les Chauraisiens ont d’abord gâché des occasions avant de se faire punir en fin de match face à Sablé samedi 19 avril pour concéder un revers qui peut coûter cher.

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Chauray - Sablé : 0-1

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Dans une course à la montée, tout vaut un peu plus cher. Chaque récupération, chaque tacle ou chaque carton, par exemple. Et d’autant plus quand ils sont rouges, comme celui récolté par le malheureux Jilvaro Luyinga au quart d’heure de jeu ce samedi 19 avril, face à Sablé.

S’il avait le don de provoquer l’ire du banc chauraisien et du public massé autour de la main courante, estimant la décision disproportionnée, ce tournant du match, sans aucun doute, laissait surtout Chauray à 10 sur un match ô combien important pour la montée face à la lanterne rouge. « Aujourd’hui, j’ai croisé quelqu’un qui ne respectait pas le sport. Qui ne respectait pas, aussi, les joueurs et l’entraîneur dont c’est le métier. Je trouve que c’est exagéré. Il va falloir me dire si on ne veut pas que Chauray monte en N2. Il faut un peu d’équité sur le terrain, de la compétence et de la justesse », soufflait Fabrice Fontaine dans une colère froide, à l’issue de la rencontre.

Privés d’une solution offensive de choix, ses hommes allaient pourtant avoir plusieurs situations très concrètes d’ouvrir le score dans ce premier acte. Dès la 2e minute, déjà, la frappe du remuant Bernal était ainsi détournée par Duval, le portier sarthois.

Puis Chibah, à la 23e, tentait sa chance de loin et sa tentative surpuissante venait heurter le haut de la barre. Enfin, c’est Alic qui, trouvé en retrait au cœur de la surface, faisait briller ce même Duval (27e), auteur d’une très belle claquette en extension.

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Chauray gâche…

La frustration gagnait alors les rangs chauraisiens. Encore plus quand Abese puis Chibah s’écroulaient dans la surface sans que l’arbitre ne bronche, là encore au grand dam de la délégation locale. Face à un adversaire venu surtout pour défendre, Chauray semblait pourtant évoluer un petit ton au-dessus, dans le sillage d’un Yoncourt rayonnant par sa justesse technique dans l’entrejeu.

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Sauf que parfois, le scénario a tendance à tourner au vinaigre. Et Sablé, bien aidé par l’entrée de l’expérimenté Simaga à la pause, revenait quelque peu transformé de cette coupure de quinze minutes. Le déchet chauraisien, lui, était bien trop important à la construction, à l'image de ce contre gâché par Cissé alors que Yoncourt était seul dans la surface (54e).

Fabrice Fontaine décidait alors de sortir son maître à jouer, Haris Alic, et d’opter pour un schéma tactique plaçant l’increvable Bouquet en piston gauche, avec Chibah dans le même rôle de l’autre côté. Mais les situations étaient dans le camp adverse et Monnier, parfaitement servi en retrait, dévissait complètement son tir (63e).

Lemoine remplaçait ensuite Bernal devant, histoire de forcer cette décision qui ne voulait pas venir. Et Duval, impeccable sur les situations qu’il a eues à gérer, sortait parfaitement à ses devants sur une balle en profondeur (79e). Une sorte de deuxième tournant, finalement, puisque dans la foulée, le jeu arrivait dans le camp chauraisien.

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… et se fait punir

Esseulé à l’entrée de la surface, Duveau avait tout le temps pour enrouler parfaitement son tir du gauche dans la lucarne d’Allagbé, battu (80e, 0-1). Un coup du sort qui glaçait quelque peu Chauray, sonné. Ce même Allagbé, concentré, se détendait ensuite parfaitement pour détourner un tir croisé de Simaga qui filait au fond (81e).

La fin de match, elle, était plutôt tendue avec des Chauraisiens partis à l’abordage mais qui ne trouvaient jamais - entre les multiples coups de sifflet de l’arbitre comme sur ce but refusé dans l’incompréhension à Yoncourt pour une charge sur le gardien (88e) - cette fameuse justesse dans le dernier geste qui n’était pas au rendez-vous. Au pire des moments, serait-on tenté de dire, avec ce revers qui, associé au scénario du soir, vient quelque peu briser la dynamique récente. « Bien sûr que ça va nous renforcer. Cet arbitre, je peux peut-être même le remercier parce qu’il nous aide à vouloir et devoir nous surpasser maintenant. Je le remercierai à la fin de championnat, gentiment », concluait un Fabrice Fontaine bien décidé à transformer en force ce sentiment d’injustice.

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Mi-temps : 0-1
Arbitre : M. Dansault.
But : Duveau (80e).
Avertissements : 

à Sablé, Gillet (12e), Cissé (63e).
Exclusion : à Chauray, Luyinga (16e).

Chauray : 

Allagbé - Abese, Woum Woum, Cissé, Bouquet (Hochedez, 76e) - Yoncourt, Do Rogeiro - Luyinga, Alic (cap.) (Sacko, 56e), Chibah (Djikine, 76e) - Bernal (Lemoine-Clément). Non entrés : Bouhadi.
Sablé :

 Duval - Vardin (cap.), Beaudoin, Bakayoko - Foucault, Cissé, Gillet (Simaga, MT), Robert, Bretonnière (Emmanuel, 65e) - Donisa (Nowa, 87e), Monnier. Non entrés : Paterne.