Art. NR du 09 /11/2024

Chauray, Tobias Woum Woum ou la défense avant tout.

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Joueur chauraisien le plus utilisé, Tobias Woum Woum incarne bien ce collectif qui a trouvé ses marques

dans ce championnat exigeant et très homogène..

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Chauray
La Châtaigneraie

D’aussi loin qu’il se souvienne, Tobias Woum Woum a toujours eu une idée bien précise en tête. « Dès le début, j’étais passionné par la victoire. Et dans la logique d’un défenseur, l’idée est de ne pas prendre de but pour aider l’équipe. C’est la mission première », retrace-t-il dans un sourire.

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Car échanger avec le Chauraisien, grand admirateur de Virgil Van Dijk au demeurant, c’est aussi mesurer la passion pour ce rôle de dernier rempart qu’il affectionne tout particulièrement, lui qui a brièvement démarré comme milieu de terrain. « Enchaîner les matchs, ça fait du bien mentalement et ça donne de l’importance. Petit à petit, je m’affirme de plus en plus. Et j’ai l’impression d’être utile à cette équipe », embraye le Saintais d’origine, qui n’a manqué aucune minute cette saison après une intersaison studieuse, pendant laquelle il n’a pas coupé.

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Un changement d’approche l’an dernier

Sa trajectoire, elle, illustre aussi celle du club de manière plus globale. Sauvé in extremis l’an dernier au terme d’une saison assez irrégulière malgré un départ prometteur, le FC Chauray a su capitaliser sur ce redressement. « Ce qu’on peut tirer de l’an dernier, c’est qu’on n’a rien lâché. On a réussi à construire un collectif solide », expose celui qui avait déjà goûté au National 3 lors d’un passage à Cognac.

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Et s’il a souvent dû ronger son frein lors du cru 2023-2024, celui qui a fait un passage en U21 à Skeid - sur les terres norvégiennes d’origines de sa mère - a pu mesurer le changement opéré au moment de l’arrivée de Fabrice Fontaine, débarqué au chevet d’une équipe en plein doute. « On est parti sur de nouvelles bases avec un objectif qui était de solidifier la défense », retrace Woum Woum, arrivé à l’été 2023 mais embêté par plusieurs pépins l’an dernier. « À ce poste, c’est aussi compliqué de rentrer dans une équipe qui tourne bien. Mais j’ai été patient, j’ai beaucoup appris », souffle l’intéressé, devenu incontournable depuis.

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Un déclic à Nantes ?

Avec cinq buts encaissés en sept matchs, les Deux-Sévriens entendent bien, en tout cas, perpétuer une recette qui fonctionne. Notamment avec cette paire où Balamine Cissé vient parfaitement s’imbriquer avec son compère de toujours. « On a commencé le foot ensemble à Saintes et on a évolué jusqu’aux U17 tous les deux. Avec Balamine, on se connaît très bien et on a cette même obsession : celle de ne pas prendre de but », martèle celui qui entraîne ponctuellement les U6, U7 et même U15 du club… avec toujours ce même attrait pour l’exercice défensif qu’il transmet aux jeunes pousses du club.

Autour de cette arrière-garde, l’écurie chauraisienne peut aussi compter sur un effectif large et fourni, notamment qualitativement. « Je trouve qu’on a un gros potentiel. Individuellement, on n’a rien à envier à nos adversaires. Entre juin dernier et novembre, il y a eu une forte évolution. Ce qu’on propose sur le terrain, ça n’a rien à voir. Les principes de jeu sont respectés, c’est beaucoup plus cohérent », apprécie-t-il.

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À l’image de ce succès à Nantes, par exemple, qui a débloqué le compteur à l’extérieur après cet intermède raté en Coupe de France. « Ce fut un déclic. Dans le groupe, il s’est passé quelque chose », souligne Woum Woum, conscient que la réception du co-leader qu’est La Châtaigneraie, ce samedi 9 novembre, sera aussi un autre gros morceau à négocier dans ce championnat encore un peu indécis. « Il va falloir rester concentré toute la saison, parce que le classement va mettre du temps à se séparer en deux », appuie-t-il. « Mais on est la meilleure défense, et on espère le rester », termine-t-il. Comme un beau résumé, finalement.

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Samedi 9 novembre à 18 heures.

Cor. NR: Martial DEBEAUX

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